Modifié

Le réseau de l'attaque de Manchester "en bonne partie" démantelé

La ville de Manchester sous haute surveillance quatre jours après l'attentat qui a fait 22 morts. [EPA - Nigel Roddis]
La ville de Manchester sous haute surveillance quatre jours après l'attentat qui a fait 22 morts. - [EPA - Nigel Roddis]
Une "bonne partie" du réseau djihadiste révélé par l'attentat de Manchester a été démantelée, a annoncé vendredi la police, quatre jours après l'attaque. Une onzième personne a été arrêtée.

La police a fait des progrès "immenses" dans l'enquête mais continue à explorer des pistes "importantes", a ajouté le responsable de l'anti-terrorisme, Mark Rowley.

Le chef de la police de Manchester, Ian Hopkins, avait dit auparavant que l'enquête portait "clairement" sur un réseau autour du kamikaze, un Britannique d'origine libyenne.

Dix arrestations

La police britannique a procédé à deux arrestations vendredi. Les autorités ont d'abord précisé qu'un homme avait été arrêté dans le secteur de Moss Side, un quartier du sud de Manchester.

Plus tard, un homme de 44 ans a aussi été appréhendé dans la région de Rusholme.

Sur le total de onze arrestations menées depuis le début de l'enquête, un homme et une femme ont été relâchés sans qu'aucune charge n'ait été retenue contre eux, huit personnes sont toujours gardées à vue.

>> Lire aussi : Theresa May sous le feu des critiques après l'attentat de Manchester

agences/jvia

Publié Modifié

Le gouvernement critiqué

La campagne électorale pour les législatives au Royaume-Uni a repris vendredi, quatre jours après l'attentat de Manchester. Elle avait été suspendue d'un commun accord entre la Première ministre Theresa May et le chef de l'opposition travailliste Jeremy Corbyn.

Ce dernier a souligné le lien entre la politique étrangère du pays et les attentats - une référence aux engagements militaires en Irak et en Afghanistan, ainsi qu'aux frappes menées en Syrie, auxquels il s'est toujours opposé.

Le gouvernement britannique est aussi sévèrement critiqué par la vice-présidente du parti europhobe Ukip pour avoir diminué le nombre de policiers.