"Il y a suffisamment d'informations et de preuves sur l'entraînement dans ces camps des éléments terroristes impliqués dans (l'attaque)", a déclaré Sameh Choukri à son homologue américain Rex Tillerson, selon un communiqué.
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Le groupe djihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué l'attaque perpétrée vendredi contre un bus transportant des coptes, qui a fait 29 morts dont de nombreux enfants.
En représailles, les forces égyptiennes ont frappé des camps d'entraînement djihadistes à Derna, en Libye voisine.
Le dernier bilan de l'attaque s'élève à 29 morts, selon le bureau du Premier ministre Chérif Ismaïl. Le ministère de la Santé avait indiqué vendredi qu'un "grand nombre" d'enfants figuraient parmi les victimes.
afp/jc
Exécutés parce qu'ils refusaient de renier leur foi
Dans le convoi de plusieurs véhicules, dont un bus, avaient pris place des ouvriers engagés pour des travaux mais aussi des fidèles désireux d'y passer la journée, comme cela se fait beaucoup chez les coptes.
"Avant d'être tués, la plupart des hommes ont été sortis de leur voiture, d'autres sont restés à bord de leur véhicule", indique le père Hedra. "Ils semblerait qu'on les ait agenouillés. La plupart ont reçu une balle à l'arrière du crâne, dans la bouche ou à la gorge".
"Ils ont fait descendre les hommes du bus, ont pris leur carte d'identité et l'or qu'ils avaient sur eux, leur alliance ou leurs bagues", raconte aussi Maher Tawfik, venu du Caire soutenir sa famille. Sa nièce a survécu à l'attaque mais ni le mari ni la petite fille d'un an et demi de cette dernière.
Puis "ils leur ont demandé de prononcer la profession de foi musulmane", ajoute Maher Tawfik. Avant d'exécuter ceux qui refusaient.