Malgré la "crise politique", le Brésil "ne va pas s'arrêter", a affirmé le chef d'État dans une tribune publiée dans le journal Folha.
Il a confirmé sa présence mardi à Sao Paulo lors d'un forum d'investisseurs, dont il considère la tenue comme "la preuve incontestable qu'après un an de responsabilité fiscale, notre économie n'est plus au fond du trou et recommence à être vue comme une opportunité d'investissements".
Récession, austérité et corruption politique
Le Brésil fait face à une chute drastique de son Produit intérieur brut (PIB) qui n'a cessé de chuter depuis 2011, de 2.61 milliards de dollars à 1.77 mrd en 2015, ainsi qu'à un taux de chômage record, supérieur à 14%.
Arrivé au pouvoir il y un an, Michel Temer a misé sur une série de mesures d'austérité budgétaires impopulaires, notamment une réforme des retraites. À cette impopularité sont venues s'ajouter la semaine dernière des révélations sur son implication dans des affaires de corruption.
afp/jop