"Je lui ai parlé du désir profond des Canadiens d'avoir une vraie réconciliation avec les peuples autochtones et j'ai parlé de comment lui il pourrait aider avec des excuses", a déclaré Justin Trudeau.
Le Premier ministre canadien a dit que le chef de l'Eglise catholique lui avait assuré avoir toujours à coeur la défense les plus "marginalisés" et qu'il était prêt à travailler avec les autorités canadiennes pour trouver une issue sur ce point. Il n'a pas évoqué de réponse éventuelle du pape à son invitation à se rendre au Canada.
Politiques d'assimilation
Cette démarche figure parmi les recommandations rendues fin 2015 par la Commission de vérité et réconciliation du Canada. Les autochtones ont été victimes des politiques d'assimilation auxquelles l'Eglise catholique a activement participé.
Justin Trudeau avait lui-même présenté ses "excuses les plus sincères" aux autochtones et leur a demandé "pardon" au nom du gouvernement du Canada.
ta avec agences
Mauvais traitements et sévices sexuels
Au Canada, 150'000 enfants amérindiens, métis et inuits ont été enrôlés de force dans 139 pensionnats gérés par des communautés religieuses, au nom du gouvernement canadien.
Nombre d'entre eux ont été soumis à de mauvais traitements ou à des sévices sexuels.
Sur la pelouse de l'Olimpico
Avant de rencontrer le Pape, le Premier ministre canadien a profité de sa présence à Rome pour parrainer un match de football entre des joueuses de la Fiorentina et une équipe composée de réfugiés. Un événement symbolique visant à promouvoir l'intégration par le sport.
Arrivé vers 10h00 au stade olympique de Rome, Justin Trudeau s'est entretenu avec des joueuses de la Fiorentina, championnes d'Italie de football féminin, et des joueurs des Liberi Nantes, une équipe de réfugiés et de demandeurs d'asile basée à Rome.
Il a ensuite donné le coup d'envoi du match organisé par l'association "Open Goal". Le dynamique Premier ministre, qui a pratiqué la boxe et continue à être très sportif, a encouragé les joueurs et les joueuses de nombreux "Come on ragazzi !" (Allez les gars!) lancés depuis le bord du terrain.