Depuis la fin du sommet du G7 en Sicile, où le président américain a fait cavalier seul, en particulier sur la question du climat, la chancelière allemande ne mâche plus ses mots sur la politique du nouveau locataire de la Maison Blanche.
Comme souvent, Donald Trump a choisi Twitter pour lancer la riposte: "Nous avons un ÉNORME déficit commercial avec l'Allemagne, en plus elle paye BIEN MOINS qu'elle ne le devrait pour l'OTAN et le secteur militaire. Très mauvais pour les USA. Ca va changer."
Une heure plus tôt, Angela Merkel, connue pour peser ses mots, avait jugé "extrêmement important" que l'Europe devienne un "acteur qui s'engage à l'international" notamment en raison de l'évolution de la politique américaine.
La chancelière a certes souligné que la relation transatlantique était "d'une importance primordiale", mais, a-t-elle répété, "compte tenu de la situation actuelle, il y a encore plus de raisons pour lesquelles nous devons prendre notre destin en main".
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afp/pym
Tentative de calmer le jeu
Peu après, Sean Spicer, le porte-parole de la Maison blanche, s'est employé à calmer le jeu lors de son point de presse mardi.
Donald Trump et Angela Merkel "s'entendent très bien", a-t-il affirmé. "Il a beaucoup de respect pour elle [...] et il considère non seulement l'Allemagne mais le reste de l'Europe comme un allié important des Etats-Unis."
Démission du directeur de la communication de Donald Trump
Mike Dubke, le directeur de la communication du président américain, jette déjà l’éponge.
Nommé en février, Michael Dubke aurait présenté sa demande de démission le 18 mai dernier, mais il a accepté de rester à son poste jusqu'à la fin du premier voyage à l'étranger de Donald Trump. La date de son départ n'a pas encore été fixée, selon CNBC.