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Une enquête pour emplois fictifs vise une vingtaine d'eurodéputés français

Marielle de Sarnez. [Citizenside/AFP - Christophe Bonnet]
La ministre des Affaires européennes Marielle de Sarnez figurent parmi la vingtaine d'eurodéputés français visés par l'enquête. - [Citizenside/AFP - Christophe Bonnet]
Une vingtaine d'élus français de tous bords, dont la ministre des Affaires européennes Marielle de Sarnez, sont visés par une enquête ouverte par le parquet de Paris le 22 mars à la suite du signalement d'une eurodéputée FN.

Sophie Montel a dénoncé des emplois fictifs parmi des collaborateurs de députés européens d'autres partis. Outre Marielle de Sarnez, les élus de droite Les Républicains Brice Hortefeux et Jérôme Lavrilleux ainsi que l'écologiste Yannick Jadot et le socialiste Emmanuel Maurel figurent sur les documents transmis par le Front national (FN), selon Le Figaro.

Le nom de Marielle de Sarnez avait été éventé lundi par Le Parisien. L'élue centriste, proche du ministre de la Justice François Bayrou, a immédiatement démenti dans toute irrégularité dans l'emploi d'une assistante payée par le Parlement européen. Elle a porté plainte mardi pour "dénonciation calomnieuse" contre Sophie Montel.

Immunité parlementaire

Cette contre-attaque du FN était intervenue alors que le parti d'extrême droite et sa présidente Marine Le Pen sont eux-mêmes soupçonnés d'avoir eu recours à des emplois fictifs d'assistants au Parlement de Strasbourg. Invoquant son immunité parlementaire, Marine Le Pen avait refusé de se rendre à la convocation de la justice.

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ta avec agences

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