"L'interception d'une cible complexe simulant un ICBM est une réussite incroyable (...), une étape majeure pour ce programme", s'est félicité le vice-amiral Jim Syring, directeur de l'agence de défense antimissile, dans un communiqué.
Les ICBM ont une portée minimale de 5500 kilomètres, mais certains sont conçus pour parcourir 10'000 kilomètres, voire davantage.
Le système repose sur des radars et d'autres capteurs répartis dans le monde entier et sur des satellites pour détecter les tirs de missiles ennemis. Puis un missile intercepteur détruit le missile cible dans l'espace, par la force de son énergie cinétique.
Tensions avec la Corée du Nord
Ce test s'inscrit dans un contexte particulier de tension avec la Corée du Nord, qui multiplie ces derniers mois les tests de missiles avec l'objectif affiché de frapper le continent américain, situé à 9000 km.
Avant ce tir, sur 17 tests menés depuis 1999, les missiles intercepteurs américains n'avaient atteint leur cible qu'à neuf reprises. Le dernier essai en date a eu lieu en 2014.
ats/cab