"Un signe de faiblesse", selon Jeremy Corbyn, le leader de l'opposition travailliste. "Un acte de lâcheté extrême", a même glissé la cheffe des Verts, Caroline Lucas: Theresa May a dû avoir les oreilles qui sifflaient lors de ce grand rendez-vous cathodique réunissant les leaders des sept principaux partis.
Représentée par sa ministre de l'Intérieur, Amber Rudd, la Première ministre a raté l'occasion de répondre directement aux nombreuses attaques frontales, devant des millions de téléspectateurs branchés sur la BBC.
Perte de vitesse
Plus tôt mercredi, Theresa May, qui avait prévenu dès l'annonce du scrutin qu'elle ne participerait à aucun débat, a seulement expliqué qu'elle préférait échanger avec des électeurs que "se chamailler avec d'autres leaders de parti". Sans convaincre.
"Elle a convoqué ces législatives anticipées pour son propre bénéfice et celui du Parti conservateur et elle est trop effrayée pour débattre avec nous", a persiflé le leader du Parti libéral-démocrate, Tim Farron. Cette séquence tombe à un moment déjà délicat pour Theresa May et son parti, en perte de vitesse dans les sondages.
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afp/ta