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Hillary Clinton dénonce une collusion entre Russes et Américains contre elle

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Hillary Clinton dénonce une ingérence de la Russie contre elle / L'actu en vidéo / 30 sec. / le 1 juin 2017
Hillary Clinton a affirmé mercredi que les Russes s'étaient probablement coordonnés dans leurs attaques informatiques avec des Américains, voire avec l'équipe de Donald Trump, pour lui faire perdre la présidentielle américaine.

La candidate démocrate malheureuse à la présidentielle de novembre dernier est longuement revenue, lors d'une conférence, sur la campagne de désinformation et de piratage attribuée par Washington à la Russie et dont elle a été la cible dans les mois précédant le scrutin.

"Les Russes, à mon avis (...), n'auraient pas su comment transformer ces informations en armes sans l'aide d'Américains", a-t-elle déclaré lors de la conférence technologique organisée par Recode à Rancho Palos Verde en Californie, se référant aux fausses informations diffusées sur internet, aux robots Twitter et aux messages piratés. En particulier, a-t-elle dit, "des gens qui avaient des données de sondages".

"Oui, je penche pour Trump"

Qui, selon elle, guidait les Russes? "Nous obtenons de plus en plus d'informations sur les contacts entre des responsables de la campagne Trump et des proches de Trump avec les Russes avant, pendant et après l'élection", a-t-elle répondu. Vous penchez pour Trump? l'a relancé la journaliste. "Oui. Oui, je penche pour Trump. Il est difficile de ne pas le faire".

Le président républicain a riposté dans un tweet, tard mercredi soir, critiquant son ancienne rivale pour son incapacité à assumer seule la responsabilité de sa défaite. "Hillary la crapule rend tout le monde responsable sauf elle et refuse d'admettre qu'elle était une très mauvaise candidate. Elle accuse Facebook et même les démocrates et le DNC", le comité national du parti démocrate, a-t-il écrit.

Pas d'autocritique

Comme elle l'avait fait précédemment, Hillary Clinton a également mis sa défaite sur le compte de l'ex-directeur du FBI James Comey, qui a brièvement rouvert le dossier de ses emails quelques jours avant l'élection.

"Il balance cela et je commence tout de suite à chuter", a-t-elle affirmé, toujours réticente à se lancer dans une véritable autocritique de sa campagne. "J'ai gagné trois millions de voix de plus que l'autre", a-t-elle ainsi répété, bien qu'elle ait perdu l'élection en raison du mode de scrutin indirect américain.

afp/dk

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L'étau se resserre sur la Maison Blanche

L'avocat personnel de Donald Trump, Michael Cohen, a été à son tour cité à comparaître dans l'enquête tentaculaire sur une éventuelle ingérence russe dans la présidentielle américaine, a annoncé mercredi la commission du Renseignement de la Chambre des représentants.

La pression est sérieusement montée ces derniers jours sur la Maison Blanche, avec des enquêtes, à la fois du FBI et du Congrès, dont les étaux se resserrent chaque jour davantage autour du président américain.

Michael Flynn, ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, doit aussi comparaître devant la commission du Renseignement. Le général avait dû démissionner en février, trois semaines après l'investiture du président, pour avoir dissimulé ses contacts fin 2016 avec l'ambassadeur russe à Washington.

Dirigée par le procureur spécial Robert Mueller, l'investigation du FBI, elle, doit faire la lumière sur une possible "coordination" entre l'équipe de campagne de Donald Trump et des responsables russes. Les enquêteurs s'intéressent notamment à Jared Kushner, gendre et conseiller spécial de Donald Trump.