L'établissement en question est le Resorts World Manila, un hôtel-casino situé près de l'aéroport international de la capitale. Les victimes auraient péri par "suffocation", selon la police.
Quant à la présidence du pays, elle a affirmé que "l'attaque n'est pas terroriste", parlant d'un braquage ayant mal tourné, et ce malgré la revendication des faits par le groupe EI via son agence de propagande.
Chasse à l'homme
L'attaque a débuté jeudi aux alentours de minuit heure locale quand l'homme a commencé à tirer avec un fusil d'assaut, puis a mis le feu à une table de jeu, a expliqué le chef de la police philippine.
L'auteur des tirs a disparu dans la fumée et la foule des clients affolés. La police a alors lancé une chasse à l'homme qui a duré jusqu'à l'aube.
A l'issue de l'opération, la police a d'abord annoncé que le tireur avait été abattu, avant de déclarer qu'il s'était suicidé. L'homme "semblait caucasien; il parlait anglais; il était grand et il était blanc, donc c'est probablement un étranger", a ajouté la police.
>> Sujet traité dans le 12h45 sur RTS Un
agences/mre/ctr/gax
Conflit avec des islamistes dans le sud du pays
Le président des Philippines Rodrigo Duterte a décrété la semaine dernière la loi martiale dans la région méridionale de Mindanao, au sud de l'archipel, pour faire face aux attaques de combattants ayant prêté allégeance au groupe djihadiste Etat islamique.
Les forces de sécurité et les combattants se livrent toujours à Marawi à des affrontements qui ont fait 171 morts. Dans cette région, qui s'étend sur un tiers du territoire philippin, vivent 20% des plus de cent millions d'habitants de l'archipel.
Le président avait menacé d'étendre ce régime d'exception à tout le pays si la menace terroriste s'amplifiait.