Donald Trump a décidé de quitter l'accord de Paris car il estimait qu'il "ne servait pas les Américains, ni leurs intérêts économiques futurs", a déclaré Rex Tillerson, lui-même adversaire d'une sortie de l'accord, en visite à Sydney.
"Mais je crois que le fait que le président a indiqué qu'il était prêt à revoir les choses, à discuter, peut-être à trouver un nouvel accord, signifie qu'il reconnaît que le problème est important et qu'il veut rester engagé sur cette question", a-t-il ajouté.
Responsabilité humaine
Pour l'ancien vice-président américain Al Gore,la décision de Donald Trump est "insensée", "dangereuse" et "indéfendable". Sortir de l'accord de Paris "sape la position de notre nation dans le monde et menace la capacité de l'humanité à résoudre la crise" climatique, a-t-il dénoncé sur FoxNews.
En revanche, l'ambassadrice américaine à l'ONU Nikki Haley a assuré sur CNN et sur CBS que le président Trump croyait bien au changement climatique et à la responsabilité humaine.
ats/pym