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Theresa May se rapproche des unionistes nord-irlandais pour gouverner

Theresa May a trouvé un accord sur "les grandes lignes" d'un gouvernement avec les unionistes nord-irlandais. [EPA - Andy Rain]
Theresa May a trouvé un accord sur "les grandes lignes" d'un gouvernement avec les unionistes nord-irlandais. - [EPA - Andy Rain]
La Première ministre britannique Theresa May est parvenue samedi à un "accord sur des grandes lignes" avec le petit Parti unioniste démocrate (DUP) nord-irlandais, qui devrait lui permettre de gouverner.

"Nous pouvons confirmer que le Parti unioniste démocrate nord-irlandais a donné son feu vert au principe d'un accord sur des grandes lignes pour soutenir le gouvernement conservateur", a déclaré samedi le porte-parole de Downing Street. A quelques jours de l'ouverture des négociations sur le Brexit, le soutien des dix élus DUP était indispensable pour offrir une courte majorité aux conservateurs qui ont subi jeudi un grave revers aux législatives.

"Les discussions ont jusque-là été positives. Elles continueront la semaine dernière pour peaufiner les détails et trouver un accord", a de son côté fait savoir dimanche dans un communiqué le DUP.

Soutien nécessaire pour gouverner

La Première ministre avait convoqué ces élections anticipées dans le seul but d'étendre sa domination à la Chambre des Communes en vue du Brexit. Mais plutôt que de gagner du terrain, les Tories ont perdu douze sièges pour se retrouver avec 318 députés, à huit longueurs des 326 requis pour avoir la majorité absolue.

>> Lire aussi : Démission de deux "éminences grises" de Theresa May après l'échec électoral

D'où la nécessité absolue des dix sièges du DUP, parti régionaliste protestant ultra-conservateur, qui permettrait à Theresa May d'avoir le soutien nécessaire pour gouverner tant bien que mal.

afp/jvia

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Démission des chefs de cabinet

Les deux chefs de cabinet de Theresa May, Fiona Hill et Nick Timothy, ont présenté leur démission samedi, à dix jours du début prévu des négociations du Brexit.

Tous deux conseillaient déjà Theresa May lorsqu'elle était ministre de l'Intérieur entre 2010 et 2016, mais ils étaient dans la tourmente depuis jeudi. Ils sont accusés par plusieurs élus d'avoir supervisé une campagne "catastrophique".

Arguant d'un besoin de "stabilité" face à l'urgence de la sortie de l'Union européenne, Theresa May a elle-même refusé de démissionner.