Les ministres du G7, réunis dimanche et lundi à Bologne, ont signé une déclaration commune dans laquelle ils réaffirment, à l'exception des Etats-Unis, leur engagement à appliquer l'accord de Paris, destiné à protéger le climat en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.
Les Etats-Unis affirment eux que le changement climatique et les banques multilatérales de développement, des institutions créées par des Etats souverains qui en sont les actionnaires, "représentent notre récente décision de nous retirer et mettre immédiatement fin à l'Accord de Paris associés à nos engagements financiers".
Divergences insurmontables
"Les Etats-Unis continueront à s'impliquer avec leurs principaux partenaires internationaux mais de manière à être cohérents avec nos priorités nationales, tout en préservant une économie forte et un environnement sain", est-il précisé.
Dimanche, les divergences sur le climat entre les Etats-Unis et les autres grandes puissances industrialisées paraissaient insurmontables, avait regretté le ministre italien de l'Environnement, Gian Luca Galletti, qui recevait ses collègues.
Pas une catastrophe, selon Hulot
La décision américaine, si elle pose problème notamment au niveau des financements promis aux pays les plus affectés par le réchauffement climatique, n'est pas néanmoins une catastrophe, a jugé le ministre français de l'Environnement, Nicolas Hulot.
Washington collabore sur d'autres sujets et la transition énergétique vers une "économie bas carbone" est de toutes façons elle aussi "irréversible", a-t-il expliqué.
agences/jc