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La porte de l'UE "toujours ouverte" au Royaume-Uni, selon Emmanuel Macron

Emmanuel Macron et Theresa May dans les tribunes du Stade de France, pour la rencontre amicale entre la France et l'Angleterre. [EPA - Etienne Laurent]
Emmanuel Macron et Theresa May dans les tribunes du Stade de France, pour la rencontre amicale entre la France et l'Angleterre. - [EPA - Etienne Laurent]
La "porte est toujours ouverte" pour que le Royaume-Uni reste dans l'Union européenne, a dit mardi le président français Emmanuel Macron lors d'une rencontre avec la Première ministre britannique Theresa May.

Or, Theresa May a assuré mardi soir à Paris aux côtés du président français que le calendrier pour le Brexit "était maintenu" et que les négociations "commenceront la semaine prochaine".

"Nous trouverons un accord qui soit à la fois dans l'intérêt du Royaume-Uni mais également des 27 pays qui resteront dans l'Union européenne", a-t-elle ajouté.

La porte de l'UE "est toujours ouverte" à la Grande-Bretagne tant que la négociation sur le Brexit n'est pas "achevée", a répondu Emmanuel Macron, tout en précisant qu'il respectait la décision du peuple britannique.

>> Les déclarations des deux chefs d'Etat :

"La porte de l'UE toujours ouverte au Royaume-Uni", selon Macron
"La porte de l'UE toujours ouverte au Royaume-Uni", selon Macron / L'actu en vidéo / 55 sec. / le 13 juin 2017

Minute de silence

Les deux dirigeants se sont retrouvés en fin d'après-midi à l'Elysée pour un dîner de travail avant de se rendre au stade de France pour assister à un match de football France-Angleterre où une minute de silence pour les victimes des attentats de Londres et Manchester a été observée.

agences/jvia

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"Plan d'action contre le terrorisme"

Mais les deux dirigeants ont annoncé à cette occasion que la France et le Royaume-Uni avaient décidé de lancer un "plan d'action très concret" pour renforcer la lutte antiterroriste, quelques jours après les attentats de Londres et de Manchester.

Emmanuel Macron a précisé qu'ils y travaillaient "depuis plusieurs jours" et que l'une des mesures visera à supprimer les incitations à "la haine et (au) terrorisme" sur internet.