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Devant le Sénat, Jeff Sessions a démenti toute collusion avec la Russie

Le ministre américain de la Justice Jeff Sessions témoigne devant le Sénat. [keystone - AP Photo/Alex Brandon]
Devant le Sénat, Jeff Sessions a démenti toute collusion avec la Russie / Le Journal du matin / 2 min. / le 14 juin 2017
Le ministre américain de la Justice Jeff Sessions a qualifié mardi de "mensonges épouvantables et méprisables" toutes les allégations sur son éventuelle collusion avec la Russie lors de la campagne présidentielle de 2016.

L'Attorney General, un soutien de la première heure du président Donald Trump, était entendu par la commission du Renseignement au Congrès à Washington dans le cadre de l'enquête parlementaire sur une possible ingérence des autorités russes afin de favoriser le candidat républicain lors du scrutin de novembre.

"Je n'ai jamais rencontré ou eu de conversations avec un quelconque représentant russe ou étranger concernant une quelconque ingérence dans une campagne ou une élection aux Etats-Unis", a déclaré Jeff Sessions lors d'une audition publique.

"Mensonge épouvantable"

 "Mieux, je n'ai eu connaissance d'aucune conversation de ce type par quiconque appartenant à la campagne de Trump", a-t-il poursuivi.

"Suggérer que j'ai participé à une collusion ou que j'ai été informé d'une collusion avec le gouvernement russe afin de nuire à ce pays que je sers avec honneur depuis 35 ans ou afin d'affaiblir l'intégrité de notre processus démocratique est un mensonge épouvantable et détestable", a-t-il poursuivi.

agences/lan

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Aucune action contre le procureur spécial

Sa déposition intervient dans un contexte de rumeurs entourant le possible limogeage du procureur spécial Robert Mueller, désigné mi-mai par le département de la Justice pour poursuivre de manière indépendante l'enquête conduite par le FBI.

Jeff Sessions, qui s'est récusé dans cette affaire, a affirmé qu'il ne prendrait aucune initiative visant à remplacer le procureur Mueller.

Conversations privées pas révélées

Le ministre de la Justice a par ailleurs refusé de révéler le contenu des conversations privées qu'il a pu avoir avec le président américain et, ce, quel que soit le sujet. Ce qui a crispé certains sénateurs lors de l'audition.