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Le président turc indigné par le mandat d'arrêt visant ses gardes du corps

Une activiste proteste auprès d'un membre de la sécurité durant la visite de Recep Tayyip Erdogan à Washington. [AFP - Andrew Biraj]
Une activiste proteste auprès d'un membre de la sécurité durant la visite de Recep Tayyip Erdogan à Washington. - [AFP - Andrew Biraj]
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a promis de faire le nécessaire pour contester l'inculpation par la justice américaine de membres de son service de sécurité accusés d'avoir molesté des manifestants à Washington.

"Nous ferons tout ce qu'il faut, politiquement, diplomatiquement, pour résoudre" cette affaire, a déclaré le président turc, sans plus de précisions, rapporte le quotidien Sabah.

Les heurts entre ses services de sécurité et des manifestants qui s'étaient rassemblés le 16 mai devant la résidence de l'ambassadeur de Turquie ont fait neuf blessés et ont soulevé l'indignation aux Etats-Unis.

Identifiés sur des vidéos

L'inculpation d'une douzaine d'agents et de policiers turcs a été prononcée jeudi par le parquet de Washington et des mandats d'arrêt ont été émis.

Ces gardes du corps et policiers du président turc ont été identifiés sur des vidéos, a précisé le chef de la police de la capitale, Peter Newsham.

"S'ils cherchent à entrer aux Etats-Unis, ils seront arrêtés", a déclaré le chef de la police de la ville lors de la conférence de presse organisée pour annoncer la nouvelle.

afp/jcmolesté

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