La manifestation était organisée par plusieurs ONG, dont Amnesty International, à quelques jours de la Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin.
"Aucun être humain n'est illégal", ont notamment scandé les manifestants qui ont défilé dans une chaleur torride dans le centre de la capitale espagnole. Certains brandissaient des pancartes barrées des slogans "Des ponts, pas de murs" et "Plus d'excuses, à bas les barrières".
Loin de l'objectif, selon Amnesty
Le délai de deux ans que s'étaient fixé en 2015 les pays de l'Union européenne pour "relocaliser" 160'000 réfugiés arrivés en Grèce et en Italie devrait arriver à échéance cet été. Le programme n'a toutefois abouti pour l'instant qu'à la relocalisation de 20'000 personnes.
Et, selon Amnesty International, l'Espagne n'a accueilli qu'un peu plus de 1300 personnes jusqu'à maintenant, sur les 17'300 qu'elle s'était engagée à recevoir.
afp/lgr