Le parti d'Emmanuel Macron obtient la majorité absolue aux législatives françaises

Plus de 47 millions d'électeurs sont appelés à voter pour ce scrutin où le niveau d'abstention - qui avait atteint 51,3% au premier tour, un record - sera observé de près. Ainsi à midi, le taux atteignait 17,7%, selon le décompte du ministère de l'Intérieur, soit un net repli en regard de la participation à la même heure il y a une semaine à l'occasion du premier tour.

Les derniers bureaux de vote fermeront à 20h00.

Le président français Emmanuel Macron a voté vers 9 heures au Touquet, dans le Pas-de-Calais. Il s'est offert un bain de foule à sa sortie du bureau de vote.

Les enjeux de ces législatives sont de savoir quelle sera l'ampleur exacte de la majorité présidentielle, une semaine après le premier tour qui s'est traduit par une vague en faveur des candidats de La République en marche.

Réaction des partis historiques?

Selon les dernières projections des instituts de sondage, le parti du nouveau chef de l'Etat, allié au MoDem, pourrait obtenir de 400 à 470 sièges sur les 577 que compte l'Assemblée nationale. Ce serait l'une des majorités les plus importantes de la Ve République, née en 1958, ne laissant que des miettes aux autres partis.

Face à la vague Macron, la droite ne peut espérer que 60 à 132 sièges, contre plus de 200 actuellement, selon les projections. Quant au Parti socialiste, qui contrôlait la moitié de l'Assemblée sortante, il ne pourra sans doute compter que sur quelques dizaines d'élus.

Revers du FN et de la France insoumise

De leur côté, l'extrême droite et la gauche radicale, qui se rêvaient chacune en chef de file de l'opposition, n'ont pas réussi à réitérer leurs bons scores à la présidentielle.

Défaite par Emmanuel Macron, la cheffe du Front national Marine Le Pen est donnée favorite dans son fief nordiste d'Hénin-Beaumont, mais elle pourrait se retrouver quasiment la seule élue d'extrême droite.

La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon et le Parti communiste espèrent quant à eux obtenir un nombre de députés suffisant (15) pour constituer un groupe parlementaire.

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L'autre enjeu de ce second tour porte sur le niveau de la participation et sur la capacité des formations historiques -Parti socialiste, Les Républicains et Front national- à remobiliser leur électorat.

Une ministre réélue de justesse

Le vote pour le second tour des législatives françaises a débuté samedi en Outre-Mer. Le scrutin a vu la ministre française des outre-mers Annick Girardin être réélue députée de Saint-Pierre et Miquelon de justesse avec 51,87% des voix. Elle pourra donc rester au gouvernement.

Annick Girardin briguait un troisième mandat de députée sous l'étiquette du Parti radical de gauche (PRG), mais soutenue par La République en Marche (LREM) du président Emmanuel Macron. Elle l'a emporté de 136 petites voix sur son rival Stéphane Lenormand (Archipel Demain).

La ministre aurait dû quitter le gouvernement en cas d'échec. C'est la première des six ministres en lice à assurer son maintien au gouvernement.

Les résultats du premier tour

Au premier tour, le mouvement créé par Emmanuel Macron il y a tout juste un an avait rassemblé 32,3% des suffrages exprimés, balayant les partis traditionnels de droite et de gauche qui structurent la vie politique française depuis des décennies.

agences/vtom