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Accord de paix entre le gouvernement et les groupes armés en Centrafrique

Le président de la communauté de Sant'Egidio Marco Impagliazzo face aux représentants centrafricains à Rome, le 19 juin [AFP - FILIPPO MONTEFORTE]
Le président de la communauté de Sant'Egidio Marco Impagliazzo face aux représentants centrafricains à Rome, le 19 juin. - [AFP - FILIPPO MONTEFORTE]
Le gouvernement et 13 des 14 groupes armés actifs en République centrafricaine ont signé lundi à Rome un accord censé mettre un terme au conflit ethnique et religieux qui a fait des milliers de morts depuis 2013.

L'accord est le fruit d'une médiation menée par la communauté catholique de Sant'Egidio. Il prévoit un arrêt immédiat des hostilités et la reconnaissance des autorités légitimes issues des élections organisées en 2015-2016.

La Centrafrique a basculé dans la violence en mars 2013 avec l'arrivée au pouvoir, dans ce pays majoritairement chrétien, des rebelles musulmans de la Séléka et la contre-offensive des milices chrétiennes anti-balaka.

Situation précaire

L'intervention de la France en décembre 2013, dans le cadre de l'opération Sangaris, puis le déploiement des casques bleus de l'ONU ont permis de freiner l'escalade meurtrière et de mener une transition politique avec l'élection d'un nouveau président, Faustin-Archange Touadéra. Mais la situation reste précaire.

reuters/ta

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Sant'Egidio, un acteur influent

La communauté de Sant'Egidio est un acteur influent de la diplomatie mondiale, menant souvent discrètement des médiations dans des conflits en cours.