"La date d'aujourd'hui marque le début d'un périple pour le Royaume-Uni et l'Union européenne" (UE), a déclaré David Davis à l'issue de la première séance officielle de tractations historiques. "Cela va être long, mais le départ est prometteur", a assuré le ministre britannique en charge du Brexit.
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Michel Barnier, le négociateur en chef de l'UE, a justifié l'approche "par phase" plaidée par l'Union: "Une question de bon sens", selon lui, pour parvenir à un "retrait en bon ordre".
Sujets pressants
Dans un premier temps, quatre séances de négociations prévues une fois par mois entre le 17 juillet et le 9 octobre, ainsi que des groupes de travail constitués d'experts discuteront des sujets les plus pressants.
"Une fois que nous aurons enregistré des progrès suffisants (...) et concrets, je serai le premier, comme c'est ma responsabilité, à recommander au Conseil européen de commencer en parallèle la négociation sur la façon de modeler la future relation" entre Londres et l'UE, a promis Michel Barnier.
Tempo de l'UE
Les Britanniques voulaient discuter dès le départ de leur "relation future" avec l'UE, notamment sur le plan commercial, un "partenariat fort et spécial" selon David Davis. Mais ils ont finalement accepté le tempo des Européens.
L'une des principales incertitudes provoquées par le Brexit porte sur les droits des citoyens de l'UE qui vivent ou travaillent au Royaume-Uni, et réciproquement pour les ressortissants britanniques installés dans le reste de l'Union.
afp/ta