La visite intervient après une toute première rencontre fin mai à Versailles entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine. Le nouveau chef d'Etat français a fixé un nouveau cap: la reprise du dialogue. Et une priorité absolue: la "lutte contre le terrorisme", et d'abord l'organisation Etat islamique (EI).
Le ministre français des Affaires étrangères est venu avec une volonté manifeste de séduire, donnant du tutoiement et du "mon ami" à son homologue russe Sergueï Lavrov.
Salve de critiques
"Nous avons une compréhension mutuelle de la situation", a confirmé ce dernier.
"Si nous sommes tous honnêtes, si nous avons tous pour but de lutter contre le terrorisme, nous avons tous les moyens pour empêcher que la situation se transforme en chaos", a-t-il affirmé, réservant une salve de critiques aux Etats-Unis.
Segueï Lavrov a concédé que les Américains visaient bien les positions de l'EI mais les a accusés d'épargner les combattants du Front Fateh al-Cham, ex-branche d'Al-Qaïda en Syrie.
afp/pym