"Nous avons la preuve que des systèmes liés à l'élection ont été visés dans 21 Etats", a déclaré Jeanette Manfra devant la commission sénatoriale du Renseignement, qui enquête sur les piratages russes. Rien n'indique toutefois que les résultats du scrutin aient été manipulés, a-t-elle ajouté.
Les services de renseignement américains sont arrivés à la conclusion que le Kremlin était à l'origine d'une vaste opération de piratage destinée à favoriser la candidature de Donald Trump.
Donald Trump concerné par l'enquête
Soupçonné d'entrave à la justice, le président lui-même est directement concerné par l'enquête sur les ingérences russes dans la présidentielle et sur les soupçons de collusion entre son équipe de campagne et Moscou.
Entendu lui aussi par la commission, l'ex-secrétaire à la Sécurité intérieure Jeh Johnson, qui a exercé cette fonction jusqu'à la fin du mandat de Barack Obama, a dit avoir lancé plusieurs avertissements concernant le piratage des listes électorales.
Reuters/hend