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En France, Marine Le Pen dit avoir pris rendez-vous avec les juges

La présidente du Front national Marine Le Pen, quittant le bureau de vote à Hénin-Beaumont le 18 juin, jour du second tour des élections législatives en France. [KEYSTONE - EPA/THIBAULT VANDERMERSCH]
La présidente du Front national Marine Le Pen, quittant le bureau de vote à Hénin-Beaumont le 18 juin, jour du second tour des élections législatives en France. - [KEYSTONE - EPA/THIBAULT VANDERMERSCH]
En France, la présidente du Front national (FN) Marine Le Pen a affirmé jeudi avoir pris rendez-vous avec les juges qui souhaitent l'entendre dans l'enquête sur les assistants parlementaires d'eurodéputés du parti d'extrême droite.

"Le rendez-vous est déjà pris", la date "regarde les juges et moi", a déclaré Marine Le Pen, qui vient d'être élue député et avait refusé une convocation pendant la campagne présidentielle.

>> Lire aussi : La justice française a demandé la levée de l'immunité de Marine Le Pen

Le vice-président du FN Louis Aliot, compagnon de Marine Le Pen également élu député dimanche, a lui refusé jeudi matin de répondre à une convocation de la police dans la même affaire.

Crédits européens dévoyés

Les juges cherchent à déterminer si le parti d'extrême droite a mis en place un système généralisé pour rémunérer ses permanents avec des crédits européens, en les faisant salarier comme assistants de ses eurodéputés mais sans que leur travail ait un lien avec les activités du Parlement européen.

Marine Le Pen fait partie des 17 élus européens du FN, dont son père Jean-Marie Le Pen et son compagnon, à être visés par une enquête ouverte en France en 2015, qui porte sur une quarantaine d'assistants.

afp/ta

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Le Modem également visé

A la suite d'une dénonciation d'une eurodéputée FN, Sophie Montel, le parquet de Paris a par ailleurs ouvert en mars une enquête préliminaire pour "abus de confiance", visant 19 eurodéputés français issus d'autre partis, dont six du parti centriste Modem présidé par François Bayrou.

Ce dossier a poussé cette semaine hors du gouvernement trois ministres de la formation centriste, François Bayrou, Marielle de Sarnez et Sylvie Goulard.