Un frigo défectueux à l'origine de l'incendie à Londres, selon la police
Le modèle de réfrigérateur, de la marque Hotpoint, ne faisait pas l'objet d'un rappel, a précisé Fiona McCormack, commissaire de police. Le fabricant est en train de procéder à de nouveaux tests sur le modèle incriminé.
"Nous avons désormais une preuve d'expertise que le feu n'a pas été allumé volontairement", a-t-elle déclaré.
Les enquêteurs ont par ailleurs établi que les isolants et les tuiles de revêtement utilisés dans la tour avaient échoué à tous les tests de protection incendie.
"Des essais préliminaires montrent que les échantillons d'isolant récupérés sur la tour Grenfell ont rapidement pris feu après le début du test", a dit la commissaire McCormack.
L'homicide involontaire envisagé
"Compte tenu de l'ampleur du nombre de décès, nous envisageons (de retenir) l'homicide involontaire ainsi que des infractions pénales et des infractions à la législation et aux réglementations", a-t-elle poursuivi.
A ce stade, les autorités font état de 79 morts ou présumés tels. Mais le bilan pourrait encore s'alourdir, a prévenu Fiona McCormack.
L'incendie, la pire catastrophe du genre depuis la Seconde Guerre mondiale en Grande-Bretagne, s'est produit dans la nuit du 13 au 14 juin. Les flammes se sont rapidement propagées aux 24 étages de cet immeuble de logements sociaux du quartier de Kensington-Chelsea, dans l'ouest de Londres, piégeant de nombreux locataires à l'intérieur.
agences/tmun