"Nous n'introduirons pas de législation pour un référendum d'indépendance immédiatement", a déclaré Nicola Sturgeon devant le Parlement écossais, expliquant qu'elle voulait attendre le résultat des négociations avec Bruxelles.
Jusque-là, la Première ministre écossaise avait dit vouloir organiser ce référendum entre fin 2018 et début 2019. Mais le rêve des nationalistes écossais du SNP, qu'elle dirige, a pris du plomb dans l'aile après les législatives du 8 juin au Royaume-Uni qui l'ont vu essuyer de lourdes pertes.
Nicola Sturgeon ne renonce pas
Lors de ce scrutin, le Scottish National Party a perdu 21 sièges pour ne plus disposer que de 35 des 59 sièges du Parlement de Westminster alloués à l'Ecosse.
Ce recul a amené Nicola Sturgeon à "revoir" son calendrier mais sans pour autant renoncer à un deuxième référendum.
En 2014, lors d'un premier référendum sur la question, le non à l'indépendance écossaise l'avait emporté à 55% contre 45%.
afp/rens
Aval de Londres obligatoire
Pour organiser une seconde consultation, Nicola Sturgeon aura encore besoin de l'accord du gouvernement britannique et du Parlement de Westminster. Or la Première ministre britannique Theresa May lui a opposé une fin de non-recevoir jusque-là en répétant que ce n'était "pas le moment".
Pour rappel, en 2016, 62% des Ecossais avaient rejeté la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.