"Aujourd'hui nous ne trahissons pas la Colombie, aujourd'hui nous abandonnons les armes", a promis Rodrigo Londoño, alias "Timochenko", pendant la cérémonie célébrant la fin du désarmement des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC).
Le président Juan Manuel Santos a lui salué "la meilleure nouvelle pour la Colombie de ces 50 dernières années: la nouvelle de la paix".
Il a assuré que ce processus serait "irréversible", se félicitant de "la fin de cette guerre absurde" avec la principale guérilla du pays, née d'une rébellion paysanne en 1964.
7132 armes déposées
La Norvège, pays garant, avec Cuba, de l'accord de paix signé en novembre, a elle aussi applaudi cette étape cruciale.
Lundi soir, la Mission de l'ONU en Colombie, chargée de superviser le désarmement et de détruire les armes, a annoncé que les quelque 7000 combattants des FARC avaient remis l'ensemble de leur arsenal, soit 7132 armes.
afp/rens
Le plus vieux conflit armé d'Amérique latine
L'ensemble du processus, qui a valu à Juan Manuel Santos le prix Nobel de la paix, doit permettre de tourner la page du plus ancien conflit armé d'Amérique latine qui a fait au moins 260'000 morts, plus de 60'000 disparus et 7,1 millions de déplacés.