Le bombardement chimique sur la localité syrienne de Khan Cheikhoun, le 4 avril dernier, avait fait 87 morts, dont de nombreux enfants. Washington avait riposté en tirant 59 missiles Tomahawk sur une base syrienne.
Les Occidentaux avaient attribué l'attaque au régime du président syrien Bachar al-Assad, mais ce dernier, soutenu par son allié russe, avait démenti en être à l'origine.
L'OIAC confirme dans son rapport qu'"un grand nombre de personnes ont été exposées au sarin".
Le sarin, après le chlore et le gaz moutarde
Selon la mission de l'OIAC, l'endroit d'où provenait le gaz mortel conserve en effet la trace d'un cratère et les caractéristiques de sa propagation "ne peuvent correspondre qu'à l'usage de sarin comme arme chimique".
La commission conjointe de l'ONU et de l'OIAC avait déjà conclu que le régime syrien avait mené des attaques au chlore en 2014 et 2015. Elle avait aussi estimé que le groupe Etat islamique avait utilisé du gaz moutarde en 2015.
ats/nn