"Au cours de la semaine dernière, 12'000 migrants et réfugiés sont arrivés sur ses rivages, et l'on estime que 2300 personnes ont perdu la vie dans la Méditerranée depuis le début de l'année", a détaillé Filippo Grandi.
Selon lui, le sauvetage et la prise en charge de ces migrants "ne peuvent pas être seulement un problème italien". "Il s'agit surtout et avant tout d'un problème d'importance internationale, requérant une approche régionale concertée et commune".
"Augmenter l'engagement" de l'Europe
"Nous sommes seulement au début de l'été, et sans action collective, nous ne pouvons que nous attendre à plus de tragédies en mer", a poursuivi le Haut-Commissaire de l'ONU aux réfugiés.
Pour lui, l'Europe doit augmenter son "engagement" et élargir "ses procédures d'admissions légales". La communauté internationale doit "s'attaquer aux racines profondes derrière les pressions migratoires, créer une meilleure protection pour les personnes en transit et lutter contre la contrebande et le trafic".
ats/rens