Sous les protestations de plusieurs centaines de personnes, les forces de l'ordre ont d'abord évacué des manifestants qui avaient installé un camp avec des tentes pour passer la nuit dans un parc du quartier d'Altona dans la ville, selon la police locale et les médias.
"Il ne s'agit pas d'un rassemblement légal mais d'un camp sauvage dans un parc", a indiqué un porte-parole de la police.
Un peu plus tard, peu avant minuit, les forces de l'ordre ont utilisé des jets d'eau et des gaz irritants pour disperser des rassemblements de quelques centaines de personnes qui, en divers endroits, avaient commencé à bloquer des routes dans le quartier de Sankt-Pauli notamment.
Quatre policiers et une femme de 50 ans, qui n'appartenait pas au groupe des protestataires, ont été légèrement blessés, a précisé la police de Hambourg dans un communiqué. Cinq personnes ont été interpellées.
Premiers heurts dimanche
Dimanche, des échauffourées pour les mêmes motifs avaient déjà éclaté dans la ville.
L'installation de protestataires dans la ville fait l'objet d'une bataille juridique depuis des semaines. Si les manifestants ont jusqu'ici été autorisés à établir un camp de base, ils n'ont pas la permission d'y passer la nuit.
Au total, les organisateurs attendent sur plusieurs jours plus de 100'000 manifestants anti-G20 à Hambourg, dont des milliers d'extrémistes de gauche prêts à en découdre selon la police. Environ 20'000 policiers vont être déployés pour assurer la sécurité du sommet des dirigeants du forum, prévu vendredi et samedi.
ats/tmun