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Arrestations en France et en Belgique lors d'opérations antiterroristes

Un policier belge pendant une opération de recherche dans la commune bruxelloise d'Etterbeek, le 9 avril 2016. [EPA/Keystone - Stéphanie Lecocq]
Un policier belge lors d'une opération (image d'illustration). - [EPA/Keystone - Stéphanie Lecocq]
Quatre personnes ont été arrêtées mercredi à Bruxelles et une autre près de Lille, dans le cadre d'une opération antiterroriste conjointe des autorités françaises et belges, ont annoncé les autorités des deux pays.

Selon une source judiciaire française, ces personnes "projetaient une action violente" et leur arrestation est le résultat d'un "travail de renseignement et de surveillance".

La police belge a menée six perquisitions dans la nuit dans la commune bruxelloise d'Anderlecht et interpellé quatre personnes.

Deux inculpations

Deux personnes ont été inculpées pour participation aux activités d'un groupe terroriste, a dit dans la soirée le parquet fédéral belge. Les deux autres interpellés ont été relâchés.

Des armes, dont trois kalachnikovs, et quatre détonateurs, ont été retrouvés, mais également deux uniformes de police et un uniforme de membre de la protection civile, a encore indiqué le parquet.

L'homme arrêté près de Lille a pour sa part été placé en garde à vue. De nationalité française, il est connu des services de renseignement pour son appartenance à la mouvance radicale islamiste, a-t-on précisé de source judiciaire.

reuters/ptur

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Dossier distinct des attentats de Paris et Bruxelles

Selon des médias belges, les personnes interpellées en Belgique mercredi était liées à un groupe de motards, les "Kamikaze Riders", et la chaîne de télévision flamande VRT affirme qu'ils ambitionnaient de commettre un attentat même si leur projet n'en était encore qu'à un stade précoce et qu'aucune cible n'avait été définie.

Anderlecht est proche du quartier de Molenbeek d'où sont originaires plusieurs membres du commando qui a tué 130 personnes lors des attentats de Paris du 13 novembre 2015. Les autorités belges ont cependant précisé que ce dossier était "totalement distinct" de ceux concernant les attentats de Paris et de Bruxelles.