L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte "expriment leur regret face à la réponse négative du Qatar, qui fait preuve de négligence et de manque de sérieux (...) en ce qui concerne la révision de ses politiques et de ses pratiques", a indiqué mercredi au Caire le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukri, à l'issue d'une réunion avec ses homologues des trois autres pays.
Ultimatum expiré
Ryad et ses alliés ont rompu le 5 juin leurs relations diplomatiques avec le petit émirat riche en gaz, qu'ils accusent de soutenir "le terrorisme". Ils ont également imposé à Doha des sanctions économiques, Ryad fermant sa frontière terrestre avec le Qatar, la seule de l'émirat.
Pour mettre fin à cette crise, les quatre pays avaient adressé au Qatar une liste de 13 demandes, avec ultimatum au 4 juillet, réclamant notamment la fermeture d'une base militaire turque et de la télévision Al Jazeera, jugée trop agressive par Ryad et ses alliés.
afp/ebz
Liste "irréaliste et irrecevable" pour le Qatar
Mercredi à Londres, avant la réunion du Caire, le chef de la diplomatie du Qatar Mohamed ben Abderrahmane Al-Thani a déclaré que son pays était prêt "à s'engager dans un processus de négociations, dans un cadre clair qui garantisse sa souveraineté".
Il a toutefois dénoncé les sanctions contre le Qatar, qui représentent "une agression évidente et une insulte à tous les traités internationaux".