L'avancée militaire contre l'EI "ne signifie pas la fin du terrorisme"

Les djihadistes de l'Etat islamique (EI) semblent de plus en plus en difficulté face aux forces armées en Irak et en Syrie. Le groupe extrémiste perd en effet du terrain dans ces pays et son fief syrien de Raqa (nord) est assiégé par des forces soutenues par Washington.

En Irak, le Premier ministre Haïdar Al Abadi a en outre félicité dimanche à l'armée pour sa "victoire" sur le groupe à Mossoul.

>> Lire : Le Premier ministre irakien proclame la victoire sur l'EI à Mossoul

Ces avancées militaires annoncent-elles la fin de la menace terroriste dans le monde occidental? "Non, car nous avons vu ces derniers mois qu'il est beaucoup plus endogène que simplement téléguidé au départ de Raqa. D'ailleurs la cellule de planification de Daesh a déjà déménagé pour se relocaliser dans un autre pays que la Syrie ou l'Irak", a indiqué lundi Gilles de Kerchove sur les ondes de la RTS.

La cellule de planification de Daesh a déjà déménagé pour se relocaliser dans un autre pays que la Syrie ou l'Irak

"Si le califat physique est en passe d'être complètement détruit, le califat virtuel est toujours présent. Donc l'organisation appelle les candidats au djihad à ne plus se rendre en Syrie ou en Irak mais plutôt à commettre des attentats de petites ampleurs proche de chez eux", a  encore précisé Gilles de Kerchove.

>> A écouter également, le reportage de Guillaume Perrier à Raqa :

Goran Tomasevic

hend