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Rex Tillerson en tournée de médiation pour quatre jours dans le Golfe

Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson a été reçu à son arrivée lundi au Koweit par le Sheikh Sabah Khalid Al Hamad Al Sabah, Premier ministre et ministre des affaires étrangères koweitien. [Keystone - Jaber Abdulkhaleg]
Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson a été reçu à son arrivée lundi au Koweit par le Sheikh Sabah Khalid Al Hamad Al Sabah, Premier ministre et ministre des affaires étrangères koweitien. - [Keystone - Jaber Abdulkhaleg]
Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson est arrivé lundi au Koweit, la première étape d'une visite dans la région qui le mènera aussi au Qatar et en Arabie saoudite, alors que couve la crise entre pays du Golfe.

Le représentant de la diplomatie américaine veut tenter de sortir la région du Golfe de "l'impasse" dans laquelle elle se trouve à cause de la crise opposant le Qatar à ses voisins, alliés des Etats-Unis.

La tournée de Rex Tillerson intervient en l'absence de progrès apparents dans la médiation menée par le Koweït entre Doha et ses adversaires arabes.

Ce mardi au Qatar

Le secrétaire d'Etat américain a rencontré lundi l'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, avant d'avoir un entretien avec son homologue koweïtien, le cheikh Sabah Khaled al-Hamad Al-Sabah. Ce mardi il se rend au Qatar, avant de revenir au Koweït dans la journée.

Avant Rex Tillerson, les ministres des Affaires étrangères de Grande-Bretagne, d'Allemagne et d'Oman, ainsi qu'un haut responsable de l'ONU, sont déjà venus dans la région offrir leurs bons offices. En vain jusqu'à présent.

afp/nn

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Les dates clés de la crise

- Le 5 juin: L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte ont imposé un blocus commercial et diplomatique contre le Qatar, l'accusant de soutenir le "terrorisme" et de se rapprocher de l'Iran.

- Le 22 juin: Le Qatar reçoit une liste de 13 demandes, exigeant notamment la fermeture de la chaîne de télévision Al-Jazeera.

- Le 2 juillet
: L'ultimatum imposé au Qatar, alors qu'il arrive à expiration, est prolongé de 48 heures.

- Le 5 juillet
: Face au refus de Doha, les quatre pays réunis au Caire ont promis de nouvelles sanctions contre le Qatar.