![Les opérations de sauvetage de migrants par la marine italienne sont très nombreuses en Méditerranée, comme ici en mai dernier au large de la Libye. [Christian Marquardt]](https://img.rts.ch/articles/2017/image/iyied3-26007219.image?w=1280&h=720 "Les opérations de sauvetage de migrants par la marine italienne sont très nombreuses en Méditerranée, comme ici en mai dernier au large de la Libye. [Christian Marquardt]")
Militants d'extrême droite en Méditerranée contre l'immigration
Un navire de 40 mètres, le C-Star, affrété par des militants d'extrême droite, est en route pour la Méditerranée pour lutter contre l'immigration clandestine au large de la Libye, ont annoncé mardi des militants.
Cette opération est menée par le réseau européen Génération identitaire (GI), en particulier ses branches française, italienne et allemande.
Grâce à une collecte de fonds lancée mi-mai, et malgré une campagne d'opposition, les militants ont récolté plus de 87'000 dollars auprès d'un millier de donateurs.
Le C-Star et son équipage sont partis en fin de semaine dernière de Djibouti. Ils doivent franchir jeudi le canal de Suez et embarquer des militants à Catane (Sicile) la semaine prochaine, avant de gagner la zone des secours au large de la Libye.
"Montrer le vrai visage des ONG"
Les militants disent vouloir "montrer le vrai visage des ONG soit-disant humanitaires, leur collaboration avec les mafias de passeurs, et les conséquences mortelles de leurs actions en mer", selon une vidéo diffusée par GI sur les réseaux sociaux.
Leur objectif est que les migrants soient reconduits en Libye. Les gardes-côtes italiens considèrent pour leur part que la Libye n'offre pas de "port sûr" au regard du droit maritime.
afp/ptur
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Plusieurs ONG engagées dans les opérations de secours en mer ont déjà exprimé leur inquiétude face à l'arrivée de ce bateau, qui s'ajoute aux volontés du gouvernement italien de leur imposer un code de conduite sévère.
En France, un organisme gouvernemental a d'ailleurs signalé l'opération à la justice, dénonçant une "provocation à la discrimination" et un risque de "délit d'entrave" aux secours.