"J'entends fermement rester à mon poste pour défendre la démocratie (...) On m'a traitée comme si j'avais commis un délit", a déclaré Luisa Ortega à la radio argentine Radio Con Vos.
La Cour suprême du Venezuela (TSJ) s'apprête à décider mercredi du sort de la procureure et pourrait décider de l'écarter de ses fonctions, ce qui risquerait d'amplifier la contestation qui agite le pays depuis plus de trois mois.
Perçue par son camp comme une "traîtresse", Luisa Ortega n'a cessé de fustiger les dérives du gouvernement, contestant l'impartialité des magistrats du TSJ et critiquant l'armée pour sa violence contre les manifestants.
Semaine décisive
La décision de la Cour suprême est attendue alors que le Venezuela, dont l'économie a sombré avec la chute des cours du pétrole, vit une semaine décisive.
Le camp Maduro est en campagne électorale en vue de la désignation le 30 juillet des membres de l'Assemblée constituante, qui aura pour mission de refonder la Constitution.
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