Le projet en onze points prévoit entre autres d'interdire les appels téléphoniques ou les signaux lumineux que les passeurs pourraient interpréter comme des feux verts à l'appareillage des bateaux de migrants, de rendre la présence de policiers obligatoire à bord des bateaux des ONG et d'interdire le transfert des migrants secourus à bord d'autres navires.
Cette dernière mesure obligerait les ONG à les transporter elles-mêmes jusqu'aux ports, ce qui limiterait leurs opérations.
Inquiétude d' ONG de défense des droits humains
Ce code de conduite devrait leur être soumis dans les jours qui viennent et celles qui refuseront de l'appliquer pourraient se voir interdire l'accès aux ports de la péninsule.
Informées du projet, Amnesty International et Human Rights Watch craignent des conséquences humaines désastreuses.
"Les efforts déployés pour limiter les opérations de recherche et de secours des ONG risquent de mettre des milliers de vies en danger", s'est indignée Iverna McGowan au nom d'Amnesty.
reuters/ptur