Session parlementaire extraordinaire, discours nocturne et hommages aux "martyrs": les dirigeants turcs ont préparé un programme exhaustif pour marquer l'anniversaire du soulèvement qui a fait 249 morts l'an dernier, hors putschistes.
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La déroute des militaires factieux est saluée par le président Erdogan comme une victoire démocratique. Mais les purges lancées depuis par les autorités ont suscité l'inquiétude, voire l'indignation des partenaires occidentaux d'Ankara et d'organisations de défense des droits de l'Homme
50'000 arrestations
Accusant le prédicateur Fethullah Gülen d'être derrière le putsch, ce que nie l'intéressé, Ankara traque inlassablement ses sympathisants depuis un an: 50'000 personnes ont été arrêtées, plus de 100'000 limogées par vagues successives. Vendredi encore, plus de 7000 militaires, policiers et employés de plusieurs ministères ont été radiés par décret-loi.
Plusieurs journalistes étrangers ont également été écroués en Turquie ces derniers mois.
Les autorités turques nient toute atteinte à la liberté de la presse et affirment que les seuls journalistes arrêtés sont ceux qui sont liés à des "organisations terroristes", expression désignant surtout les séparatistes kurdes (PKK) et le réseau güléniste.
agences/mre