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L'enquête sur les emplois fictifs élargie à Jean-Luc Mélenchon

La justice enquête aussi sur les assistants parlementaires de Jean-Luc Mélenchon. [AP Photo/keystone - Claude Paris]
La justice enquête aussi sur les assistants parlementaires de Jean-Luc Mélenchon. - [AP Photo/keystone - Claude Paris]
L'enquête française sur les soupçons d'emplois fictifs d'assistants au Parlement européen a été élargie au patron de la gauche radicale, Jean-Luc Mélenchon, a indiqué une source judiciaire mardi.

Le Parquet de Paris avait ouvert le 22 mars une enquête préliminaire pour "abus de confiance" visant une vingtaine d'eurodéputés français de tous bords, à la suite d'un premier signalement de Sophie Montel, élue du Front national au Parlement européen. Le 27 juin, Sophie Montel a déposé un second signalement visant Jean-Luc Mélenchon.

"On me cherche noise"

Jean-Luc Mélenchon a déclaré mardi, lors de son point de presse hebdomadaire à l'Assemblée nationale française où il a été élu en juin dernier, n'avoir rien à se reprocher.

"Aucun de mes assistants n'a jamais exercé aucune responsabilité politique ni à l'intérieur du Parti de gauche, ni pour La France insoumise. Jamais aucun de toute la période du Parlement européen. Donc je ne sais pas pourquoi on me cherche noise", a déclaré le dirigeant de La France insoumise.

Des personnalités de tous bord sont concernés, notamment les ex-ministres Brice Hortefeux et Michèle Alliot-Marie à droite ou l'ancien syndicaliste Edouard Martin à gauche.

reu/lan

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Deux autres enquêtes

Deux autres enquêtes distinctes sont en cours sur les mêmes soupçons d'emplois fictifs au Parlement de Strasbourg: l'une vise spécifiquement le parti centriste Modem et a conduit à la démission de trois membres du premier gouvernement d'Edouard Philippe : Marielle de Sarnez (ministre des Affaires européennes), Sylvie Goulard (ministre des Armées) et François Bayrou (ministre de la Justice).

L'autre concerne le Front national. Dans ce volet, la présidente du parti frontiste et ex-eurodéputée, Marine Le Pen, a été mise en examen, ainsi qu'une autre eurodéputée frontiste, Marie-Christine Boutonnet.