Soupçonné d'être la cheville ouvrière du trafic, le général Manas Kongpan, "a travaillé avec d'autres pour faciliter la traite d'êtres humains et a utilisé sa position pour permettre de faire sortir du territoire des Rohingyas contre paiement", a indiqué l'un des juges.
Les 102 accusés doivent répondre de traite d'êtres humains, de demande de rançon et de meurtre. Si leurs peines ne sont pas encore connues, ces accusations les exposent à la condamnation à mort. Ils ont tous plaidé non coupable.
Fosses communes en pleine jungle
L'ampleur de ce trafic d'êtres humains, dénoncé depuis des années par les ONG, était parvenu sur le devant de la scène internationale en mai 2015, avec la découverte de fosses communes dans des camps de transit pour migrants en pleine jungle thaïlandaise.
La répression qui avait suivi avait désorganisé les filières et conduit les passeurs à abandonner en mer des milliers de Bangladais ou de migrants musulmans rohingyas venus Birmanie.
afp/kg