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Pour Moscou, la 2e rencontre entre Poutine et Trump n'avait rien de secret

Donald Trump et Vladimir Poutine lors de leur première rencontre officielle au G20. [AP Photo/Keystone - Evan Vucci]
Donald Trump et Vladimir Poutine lors de leur première rencontre officielle au G20. - [AP Photo/Keystone - Evan Vucci]
La rencontre en marge du G20 entre Vladimir Poutine et Donald Trump n'était pas secrète, affirme le Kremlin, malgré le fait que son existence n'ait été dévoilée que tardivement.

"Il n'y a eu aucune rencontre secrète et confidentielle. Affirmer cela est absolument absurde", a assuré mercredi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

La Maison Blanche avait révélé mardi soir qu'après une réunion bilatérale de plus de deux heures le 7 juillet, les deux chefs d'Etat s'étaient également retrouvés à l'occasion d'un dîner pendant la dernière soirée du sommet du G20 à Hambourg.

Une rencontre qui soulève des question

Ces révélations ont soulevé des interrogations sur la teneur de la conversation, sur la raison pour laquelle son existence n'a pas été rendue publique plus tôt et sur les personnes y ayant assisté.

Le New York Times a évoqué une conversation d'une heure entre les deux dirigeants. Une durée inhabituelle dans ce genre de cadre au point d'avoir surpris d'autres invités, affirme le quotidien.

Le président américain a contre-attaqué sur Twitter. "Cette fausse histoire de dîner secret est 'démente'. Tous les membres du G20 et leurs conjoints étaient invités par la chancelière allemande. La presse savait!", a-t-il écrit mardi soir sur Twitter.

"Ces fausses nouvelles sont de plus en plus malhonnêtes! Même un dîner organisé pour les 20 principaux dirigeants du monde en Allemagne est présenté de manière à en faire quelque chose de sinistre!", a-t-il poursuivi dans un deuxième tweet.

Le gouvernement Trump est englué dans l'affaire russe, avec des soupçons de collusion entre des proches du milliardaire devenu président et des responsables russes pendant la campagne présidentielle de 2016. Plusieurs enquêtes sont en cours concernant l'ingérence présumée de la Russie dans le processus électoral américain.

afp/mre

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