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La CIA a mis fin au programme de soutien aux rebelles syriens

Des rebelles syriens dans la région de Daraa, dans le sud du pays. (photo d'illustration) [Ibrahim Hariri]
Des milliers de combattants rebelles avaient été formés par la CIA. / Le Journal du matin / 1 min. / le 21 juillet 2017
La CIA américaine a décidé de mettre fin à son programme de soutien aux rebelles syriens qui combattent le président Bachar al-Assad, a annoncé mercredi le Washington Post. La Maison Blanche n'a pas confirmé.

Barack Obama avait approuvé ce programme d'aide en 2013, au moment où divers groupes rebelles cherchaient un soutien extérieur dans le cadre du soulèvement général contre le régime syrien. Des milliers de combattants rebelles ont ainsi été formés et armés.

Mais ce plan n'a eu au final qu'un impact limité et particulièrement depuis l'entrée dans le conflit des forces russes aux côtés de Bachar al-Assad en 2015, ont confié au Washington Post des responsables américains sous couvert d'anonymat.

Travailler avec la Russie

Le président Donald Trump a décidé l'arrêt du programme il y a près d'un mois, après un entretien avec le patron de la CIA Mike Pompeo et le conseiller à la Sécurité nationale, le général H.R. McMaster.

Le quotidien estime que cette décision reflète l'intérêt du président américain "pour trouver des moyens de travailler avec la Russie" ainsi qu'une "reconnaissance des limites de l'influence de Washington et de la volonté de chasser al-Assad du pouvoir".

reuters/boi

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Cessez-le-feu dans le sud-ouest

Cette décision intervient alors que les Etats-Unis et la Russie ont négocié un cessez-le-feu dans le sud-ouest de la Syrie, couvrant une partie de la zone où les rebelles opèrent.

La trêve a été annoncée le 7 juillet lors du Sommet du G20 à Hambourg, en Allemagne, où Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine se sont rencontrés pour la première fois.

Washington déplore des fuites dans la presse turque

La publication par l'agence de presse officielle turque Anatolie d'informations précisant la localisation de forces spéciales américaines et françaises met ces soldats en danger, a déploré mercredi le Pentagone.

L'agence Anatolie a dévoilé mardi la présence d'une dizaine d'avant-postes américains et précisé dans certains cas le nombre de soldats américains et français qui les occupent.

"Si nous ne sommes pas en mesure d'identifier les sources qui sont à l'origine de cette dépêche, nous serions très préoccupés si elles provenaient d'un allié de l'Otan qui mettrait nos forces en danger en toute connaissance de cause", a commenté le porte-parole du Pentagone.

La Turquie ne cache pas son agacement devant le soutien apporté par les Etats-Unis aux milices kurdes YPG assimilées par Ankara comme l'extension syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan qu'elle combat sur son propre sol.