- SUR L'ENQUÊTE SUR L'INGÉRENCE RUSSE DURANT LA CAMPAGNE
Pour Donald Trump, le ministre de la Justice Jeff Sessions n'aurait pas dû se récuser dans l'affaire russe. "Il aurait dû m'en informer avant d'accepter le poste", déclare le président américain dans cette interview dont des extraits audio ont été publiés mercredi soir sur le site du New York Times. "J'aurais choisi quelqu'un d'autre", ajoute-t-il.
- SUR SA RENCONTRE AVEC VLADIMIR POUTINE
La première longue rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine lors du G20 à Hambourg était très attendue. Mais c'est surtout leur aparté de plus de deux heures, lors du dîner des chefs d'Etat, qui fait désormais l'objet de toutes les attentions, son existence n'ayant été dévoilée que tardivement. Contestant la durée de la discussion, Donald Trump assure avoir parlé d'"adoption" avec le président russe.
Le programme d'adoption d'enfants russes par des citoyens américains avait été suspendu par Vladimir Poutine en 2012. Le sujet aurait également été abordé par son fils Donald Trump Jr lors de sa rencontre controversée avec une juriste russe proche du Kremlin, une rencontre au coeur de l'affaire russe. "Je ne savais rien de cette rencontre", maintient Donald Trump.
- SUR L'ABROGATION DE L'OBAMACARE
Mardi, les républicains ne sont pas parvenus à rassembler suffisamment de voix au Sénat pour abroger l'Obamacare, la réforme du système de santé du démocrate Barack Obama. Dans l'entretien, Donald Trump demande du temps et met une nouvelle fois la pression sur les sénateurs. "Si nous n'y arrivons pas, nous regarderons l'Obamacare imploser et nous blâmeront les démocrates", affirme-t-il.
- SUR SES POIGNÉES DE MAIN AVEC EMMANUEL MACRON
Donald Trump est également revenu sur sa visite la semaine dernière à Paris à l'invitation du président français Emmanuel Macron. "J'ai une excellente relation avec lui, dit-il. C'est un type formidable. Intelligent. Fort. Il adore tenir ma main."
Avant d'assister aux célébrations du 14 Juillet, les deux présidents avaient dîné la veille au restaurant de la Tour Eiffel. Donnant dans la "fake news", Donald Trump estime qu'il s'agissait de la plus "grande fête dans l'histoire de la Tour Eiffel". Le président américain a vu des "milliers et des milliers de personnes" en bas de la tour Eiffel.
Théo Allegrezza