"Les dangers vont aller en augmentant si nous passons un autre cycle de prière du vendredi sans solution à la crise", a poursuivi Nickolay Mladenov. L'Egypte, la France et la Suède avaient demandé la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies.
L'émissaire de l'ONU chargé du Proche-Orient a expliqué avoir pressé les membres du Conseil de sécurité d'user de leur influence sur les Israéliens et sur les Palestiniens, afin de les convaincre de désamorcer la situation et de maintenir l'accès des fidèles. "Il est d'une importance cruciale que le statu quo soit préservé à Jérusalem", a-t-il souligné.
Détecteurs de métaux et des caméras
L'ambassadeur israélien Danny Danon a indiqué que le Premier ministre Benjamin Netanyahu s'employait à apaiser la situation, tout en assurant que "tout ce qui est nécessaire pour maintenir la sécurité" serait fait.
De son côté, l'ambassadeur palestinien Riyad Mansour a accusé Israël de "dresser des obstacles sur le chemin des fidèles". Il a estimé que le Conseil de sécurité devait exiger le retrait des détecteurs de métaux et des caméras "en totalité et sans conditions".
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Heurts quotidiens
Dimanche, des responsables israéliens s'étaient dits ouverts à une modification du dispositif de sécurité controversé mis en place après une attaque ayant coûté la vie à deux policiers israéliens le 14 juillet à proximité de ce site ultra-sensible, géré par la Jordanie mais dont Israël contrôle les accès.
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Depuis, des heurts quotidiens entre manifestants et forces israéliennes ont fait cinq morts et des dizaines de blessés parmi les Palestiniens à Jérusalem-Est et en Cisjordanie occupée, où trois Israéliens ont été tués à coups de couteau par un Palestinien dans une colonie.
Le Conseil de sécurité de l'ONU doit de nouveau se réunir mardi pour sa rencontre mensuelle consacrée au conflit israélo-palestinien.
afp/ta