L'homme d'église avait été inculpé fin juin pour "des délits d'agressions sexuelles", sans davantage de précisions sur l'âge des victimes présumées. Ces agressions remonteraient à plusieurs décennies, lorsqu'il était encore un responsable de l'Eglise catholique australienne.
Le numéro trois du Vatican rejette catégoriquement ces accusations et le pape François lui a officiellement accordé un congé pour lui permettre d'assurer sa défense. Il avait déclaré le mois dernier à Rome: "Je suis innocent de ces accusations, elles sont fausses. La simple idée d'agression sexuelle m'est odieuse."
La mine sombre, le prélat n'a fait aucun commentaire à son arrivée devant le palais de justice de Melbourne, escorté par une nuée de policiers.
afp/nn
Enquête sur les prêtres pédophiles en Australie
L'annonce de l'inculpation du cardinal Pell, fin juin, avait coïncidé avec l'aboutissement d'une longue enquête nationale portant sur les réponses institutionnelles apportées en Australie aux abus sexuels commis sur des enfants.
La commission d'enquête a recueilli pendant quatre ans les témoignages de milliers de victimes.
George Pell, entendu trois fois dans ce cadre, a finalement reconnu avoir "failli", dans les années 1970, dans sa gestion des prêtres pédophiles de l'Etat de Victoria.