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La Corée du Nord a tiré un nouveau missile balistique en direction du Japon

Des nord-coréens regardent le lancement d'un missile balistique intercontinental, le 4 juillet à Pyongyang. [AFP - Kim Won-Jin]
Des nord-coréens regardent le lancement d'un missile balistique intercontinental, le 4 juillet à Pyongyang. Archive. - [AFP - Kim Won-Jin]
La Corée du Nord a procédé vendredi à un nouveau tir de missile balistique. Ce lancement survient un mois après le premier test réussi par Pyongyang d'un missile balistique intercontinental susceptible d'atteindre les Etats-Unis.

"Je peux confirmer que nous avons détecté le lancement d'un missile balistique à partir de la Corée du Nord", a déclaré le porte-parole du Pentagone, le capitaine de vaisseau américain Jeff Davis. Le Pentagone a précisé que le missile avait parcouru une distance d'un millier de kilomètres.

Réunion d'urgence

Du côté du Japon, l'un des pays les plus exposés à la menace des missiles nord-coréens, le Premier ministre Shinzo Abe a confirmé "avoir reçu des informations préliminaires sur un nouveau lancement de missile balistique nord-coréen".

"Il est possible que cela soit tombé dans notre zone économique exclusive", a ajouté Shinzo Abe, annonçant par ailleurs une réunion de son conseil de sécurité nationale.

"Réaction militaire" envisagée

Un potentiel "réaction militaire" de la part des Etats-Unis et de la Corée du Sud est envisagée. Le général Joe Dunford, chef d'état-major inter-armées, et l'amiral Harry Harris, chef du commandement Pacifique de la marine américaine, se sont entretenus avec le chef d'état-major inter-armées sud-coréen, le général Lee Sun Jin.

"Au cours de cet appel, Dunford et Harris ont exprimé l'engagement irrévocable envers l'alliance américano-sud-coréenne", a indiqué le commandant Greg Hicks, porte-parole du général Joe Dunford. Il a précisé que les trois responsables avaient aussi évoqué des "options de réaction militaire".

afp/ta

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La France veut des sanctions

La France a appelé vendredi soir à "l'adoption rapide de sanctions additionnelles et fortes" par le Conseil de sécurité de l'ONU. "Seule une pression diplomatique maximale est susceptible de ramener la Corée du Nord à la table des négociations", a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.