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La confrontation entre deux témoins de l'affaire Grégory n'a rien donné

Des gendarmes suspendent des couvertures pour cacher les témoins à leur sortie de la gendarmerie. [AFP - PATRICK HERTZOG]
Des gendarmes suspendent des couvertures pour cacher les témoins à leur sortie de la gendarmerie. - [AFP - PATRICK HERTZOG]
La confrontation entre M. et son cousin à l'origine de sa mise en examen pour son rôle présumé dans le meurtre du petit Grégory Villemin a débouché vendredi sur un statu quo, a déclaré le procureur général de Dijon, Jean-Jacques Bosc.

"Chacun des protagonistes est resté sur ses positions", a indiqué Jean-Jacques Bosc à la presse, précisant néanmoins que le témoin lui paraissait "crédible".

M., âgée de 15 ans à l’époque des faits, en 1984, avait d’abord affirmé avoir été dans la voiture de son beau-frère, qui était aussi le cousin du père de Grégory, lorsqu’il avait enlevé le garçon de quatre ans, avant de se rétracter au lendemain de son retour dans sa famille.

Des violences sur l'adolescente

Selon son cousin germain, M. lui aurait confié il y a trente ans qu'elle avait subi des violences et des pressions de la part de sa famille. "On a d'autres éléments dans le dossier, même certains un peu anciens, qui sont en faveur, quand même, de pressions, de violences sur M.", a déclaré le procureur.

Selon les avocats de M,. qui est restée sur ses positions, "le mythomane a encore frappé" mais son argumentaire ira "dans l'impasse". Ils croient en une remise en liberté rapide de leur cliente.

reuters/jc

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Une affaire relancée mi-juin

L'affaire a été relancée mi-juin avec la mise en examen d'un grand-oncle et d'une grand-tante de Grégory, retrouvé noyé dans une rivière des Vosges le 16 octobre 1984, pour enlèvement et séquestration de mineur suivis de mort avant d’être remis en liberté et placés sous contrôle judiciaire.