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Le chef de la communication de la Maison Blanche remplacé après 10 jours

La carrière d'Anthony Scaramucci en tant que chef de la communication de la Maison Blanche aura été courte. [Reuters - Carlos Barria]
La carrière d'Anthony Scaramucci en tant que chef de la communication de la Maison Blanche aura été courte. - [Reuters - Carlos Barria]
Le président américain Donald Trump a décidé de se séparer de son controversé chef de la communication Anthony Scaramucci, dix jours seulement après sa nomination, a annoncé lundi le New York Times.

Ce limogeage, dix jours à peine après sa nomination, était réclamé par le nouveau secrétaire général de la Maison Blanche, John Kelly, qui a pris officiellement ses fonctions lundi, ajoute le journal, citant trois sources proches du dossier.

Au petit matin lundi, Donald Trump avait tenté de rassurer et insisté sur le fait qu'il n'y avait "pas de chaos à la Maison Blanche".

Ce départ retentissant intervient alors que le nouveau "Chief of Staff" John Kelly prend ses fonctions pour remettre de l'ordre dans une équipe gouvernementale désorientée, minée par les échecs et les doutes.

Bordée d'injures pour ses collègues

Anthony Scaramucci, issu du monde de la finance, a suscité l'effroi en tenant des propos insultants et vulgaires concernant d'autres hauts responsables de la Maison Blanche, dont Steve Bannon et Reince Priebus, l'ex-secrétaire général limogé vendredi soir par Donald Trump.

>> Lire aussi : Dérapage du nouveau chef de la communication de la Maison Blanche

Le New York Times dit ignorer si Anthony Scaramucci restera employé à un autre poste ou s'il va quitter purement et simplement l'administration présidentielle.

Dans un communiqué, la Maison Blanche explique qu'Anthony Scaramucci a jugé préférable de partir pour laisser le nouveau secrétaire général de l'administration présidentielle John Kelly mettre en place ses propres équipes.

L'ancien général des Marines, un homme à poigne jusqu'ici ministre de la Sécurité intérieure, a ainsi été propulsé plus proche collaborateur du président républicain.

reuters/afp/mre

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