Mi-juillet, le fils aîné du président américain avait admis avoir rencontré l'an dernier l'avocate Natalia Veselnitskaya, qui lui avait été présentée comme une émissaire du gouvernement russe en possession d'informations potentiellement compromettantes sur Hillary Clinton.
Mais "il est très vite apparu qu'elle n'avait aucune information intéressante" et que son réel objectif était d'évoquer l'adoption d'enfants russes par des couples américains dans le cadre d'un programme suspendu par le président russe Vladimir Poutine, avait affirmé Donald Trump Jr.
Le Post affirme que c'est le président qui a lui-même dicté cette déclaration à son fils. Il l'aurait fait alors qu'il se trouvait à bord d'Air Force One, de retour du sommet du G20 qui s'est tenu les 7 et 8 juillet à Hambourg.
"C'était... inutile"
Citant des personnes liées à cette affaire, le Washington Post affirme que l'équipe de juristes du président a voulu présenter cette rencontre comme un piège tendu par les démocrates pour piéger Trump Jr. et le président en personne, qui était à cette époque-là candidat à la présidentielle.
Selon le quotidien américain, les conseillers du chef de l'Etat redoutent désormais que l'implication directe de Donald Trump, dans la déclaration de son fils, puisse le mettre dans une position juridique dangereuse. "C'était... inutile", a déclaré au Post un conseiller du président sous couvert d'anonymat.
"Il ne pense pas que c'est dangereux sur un plan juridique, il voit ça comme un problème politique qu'il doit résoudre lui-même", a affirmé la même source. L'un des avocats de Donald Trump, Jay Sekulow, a réagi à cet article, estimant qu'"en plus d'être sans conséquence, ces affirmations sont inexactes et non pertinentes".
ats/tmun
Donald Trump signera "prochainement" les sanctions contre Moscou, selon Mike Pence
Le vice-président américain Mike Pence a affirmé mardi que Donald Trump approuverait "prochainement" les nouvelles sanctions visant la Russie, qui font depuis une semaine l'objet d'une surenchère entre les deux pays.
Ces nouvelles sanctions économiques ont été votées à la quasi unanimité la semaine dernière dans les deux chambres du Congrès américain. La Russie a riposté en imposant une réduction drastique des personnes travaillant dans les missions américaines sur son sol, diplomates ou personnel technique.