Le texte avait été approuvé jeudi dernier par le Congrès pour punir Moscou de l'ingérence dans l'élection présidentielle américaine, ainsi que de l'annexion de la Crimée et de la présence russe en Ukraine.
Les sanctions américaines frappent notamment le secteur énergétique russe. Outre une riposte immédiate des autorités russes, elles ont entraîné des critiques dans l'Union européenne, qui craint pour son approvisionnement en gaz et dénonce une action unilatérale.
Réserves du gouvernement
L'exécutif américain n'avait pas caché ses réserves avant l'adoption des nouvelles sanctions par le Congrès, au moment où Washington tente de réchauffer ses relations très tendues avec Moscou.
Mais les élus américains ont adopté leur texte à la quasi-unanimité. Donald Trump a donc décidé de ne pas y opposer son veto, car le Congrès aurait pu facilement passer outre le non présidentiel en revotant son projet de loi à la majorité des deux tiers.
"Nous avions dit clairement que nous ne pensions pas que cela favoriserait nos efforts, mais c'est leur décision", avait dit mardi le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson au sujet du vote des parlementaires, et "je crois que le président l'accepte".
afp/tmun
Cette annonce "ne change rien" pour Moscou
La promulgation par le président américain Donald Trump de nouvelles sanctions économiques "ne change rien" pour Moscou, a assuré mercredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Il a rappelé que la Russie "avait déjà pris des mesures de rétorsion". Dès vendredi, Moscou avait annoncé une prochaine réduction drastique de la présence diplomatique américaine sur son territoire.
Pour sa part, le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a déploré la "fin des espoirs russes pour une amélioration des relations avec la nouvelle administration américaine", dans un message publié sur sa page Facebook. Il a également accusé Washington d'avoir déclaré "une vraie guerre commerciale à la Russie" par ces sanctions "sans aucun sens".