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Au Brésil, le président Michel Temer échappe à un procès pour corruption

Des manifestants se sont pressés devant le Congrès brésilien mercredi pour protester contre la corruption présumée de leur président Michel Temer. [Keystone - JOEDSON ALVES]
Au Brésil, le président Michel Temer a évité son éviction / Le Journal du matin / 1 min. / le 3 août 2017
La Chambre basse du Parlement brésilien s'est prononcée mercredi contre le renvoi du président Michel Temer devant la Cour Suprême pour y être jugé pour corruption passive.

Michel Temer, le premier président en exercice du Brésil formellement accusé de corruption, a une nouvelle fois sauvé son mandat.

L'opposition n'est en effet pas parvenue à réunir la majorité des deux tiers, soit 342 voix sur 488, nécessaire pour son renvoi devant la Cour suprême.

Entrave à la justice et racket

Michel Temer, dont la cote de popularité s'est effondrée à cinq pourcents, est soupçonné d'avoir perçu jusqu'à trente-huit millions de reais de pots-de-vin (presque douze millions de francs) de la part du groupe d'agro-alimentaire JBS. Un procès l'aurait écarté du pouvoir pour six mois.

Le plus grand pays d'Amérique latine évite ainsi un deuxième changement brutal à la tête de l'Etat en un peu plus d'un an, après la destitution de Dilma Rousseff.

Michel Temer devra cependant encore faire face à de nouvelles accusations. Le procureur va présenter au moins deux autres charges contre le président pour entrave à la justice et racket, dit-on de source judiciaire.

agences/nn

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